Qui étais-tu à l’époque où tu as présidé les JLRG ?

Jeune élu (22 ans), j’abordais la politique et le rôle de président de jeunesse avec naïveté mais beaucoup d’ambition pour le groupe. Nos besoins nous ont portés à nous fixer des objectifs de visibilité. Très rapidement, j’ai dû prendre le pari, pour le parti, de la présence médiatique et de la créativité. Mon sens du consensus m’a en parallèle permis d’être perçu comme un président du rassemblement, aidé par les arrivées de jeunes d’autres partis, dont des présidents de jeunesse. Nous avons choisi pendant mes deux années de présidence de nous dresser en parti d’action plutôt que de débat et de discussion.

Pourquoi t’es-tu engagé(e) chez les JLRG ?

Sur suggestion de Christian Lüscher, je me suis intéressé aux jeunes pour la possibilité laissée à leurs membres à faire leurs armes sans subir de conséquence importante en cas d’erreurs. Les JLRG se sont révélés être une formidable école de la politique et de la vie. Hormis la différence de poids électoral entre le parti central et le parti jeune, le PLR et les JLRG ont en commun d’offrir la possibilité de participer activement aux processus de votation et d’élection.

Qu’est-ce que tu as pu réaliser pendant ta présidence ?

Avec une présence médiatique constante, nous avons pu, sur le plan de la visibilité, être au plus près de notre position de première jeunesse politique du canton. En 2015, notre score à l’élection au Conseil national a joué un rôle dans l’obtention du troisième siège PLR. Parallèlement, l’augmentation du soutien, notamment financier, des membres du PLR aux JLRG nous a permis de constater la présence grandissante du groupe sur la scène politique. Je veux pour preuve de l’importante portée du travail mené la grande qualité des équipes qui nous ont suivis.

Quels sont tes conseils pour le futur des JLRG ?

Les JLRG ont un ancrage communal fort, à travers de nombreux élus municipaux. Ces élus, au plus proche de la population, devraient être sollicités de façon à véhiculer à l’interne les outils nécessaires à une connexion optimale du parti avec les préoccupations et tendances. La durabilité parmi les exemples, à intégrer dans une vision du libéralisme hors des sentiers battus, proche du libéralisme « humaniste » qu’on remarque dans les valeurs de la nouvelle génération.