EDITO
Le 22 novembre dernier, les Jeunes libéraux-radicaux genevois élisaient leur nouveau comité. Ce fut l’occasion pour Laurent Naville, Jérôme Jacquier, Antoine Passera et Loïc Martin de passer le flambeau à une nouvelle équipe après respectivement cinq, trois et deux années au comité.
Une nouvelle année, un nouveau comité qui s’installe avec seulement trois anciens : Mohamed Atiek, Thomas Juch et moi. Et quatre fraîches recrues s’y ajoutent : Diego Taboada, Jacques Douzals, Rim Farssi et Stefano Bellingeri.
Une nouvelle année, une nouvelle dynamique qui s’installe.
Président : Mohamed
Vice-présidents : Thomas et Louise
Trésorier : Diego
Secrétaire : Jacques
Responsable événements & logistique : Rim
Responsable des membres & IT : Stefano
Cette édition vous permettra de mieux nous connaître.
Louise Morand
Vice-présidente des JLRG

THOMAS JUCH, VICE-PRÉSIDENT
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Thomas Juch : Etudiant de 23 ans en lettres à l’Unige, je m’engage pour le libéralisme allant au-delà de la frontière linguistique. En dehors de la politique, je travaille dans une agence de communication et je participe activement à la vie associative en tant que président de l’Association des étudiants de l’Unige pour l’étude de la philosophie libérale, membre du comité des Jeunes libéraux-radicaux suisses, du cercle libéral, de la Société Militaire de Genève, et de l’Activitas de la Société d’étudiants Helvetia Genevensis.
JG : Pourquoi les JLR ?
Thomas : C’est le parti le plus proche de mes idées politiques. Il y a déjà une dizaine d’années que je suis actif en politique et, ce, dans trois sections différentes. Mon engagement a débuté dans mon canton d’origine dans lequel je fus membre du comité des Jeunes Radicaux d’Argovie. Ensuite, ayant étudié au gymnase à
Bâle, j’ai eu également la possibilité de siéger au comité des Jeunes Radicaux de Bâle-Ville. Après mon paiement de galons de lieutenant à l’armée, j’ai commencé mes études à l’Université de Genève et, de nouveau, je me retrouve chez les JLR.
Le „Sonderfall“ helvétique et son succès ont toujours besoin d’une conciliation de leur base. C’est également à notre génération de défendre le fondement de 1848 et ses institutions.
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Thomas : En tant que premier parti jeune du canton avec plus de 200 membres, il faut être plus présent sur la scène médiatique et politique en mettant en avant de façon conséquente les idées libérales.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Thomas : Par le biais de l’État, la société a une grande influence sur la vie de l’individu. La réunion de toutes les opinions et les tendances opposées à l’épanouissement de l’individu par lui-même, et non par le collectivisme, forme une si grande masse d’influences hostiles à l’individualité qu’on ne voit guère comment elle peut s’épanouir. Aujourd’hui, les obstacles sont nombreux, et l’avenir n’est guère plus réjouissant, avec la stratégie énergétique 2050, la prévoyance vieillesse 2020, l’accroissement des dépenses publiques qui mettent en danger le futur de notre génération qui devra passer à la caisse.
Bien que toutes les forces politiques en Suisse se qualifient d’une certaine manière de „libérales“, et si jamais la protection des droits de l’individu doivent être mise en avant, c’est à nous de regagner le monopole de cette étiquette et de réagir avec succès contre la mauvaise interprétation du libéralisme faite par d’autres.

LOUISE MORAND, VICE-PRÉSIDENTE
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Louise Morand : Du haut de mes 19 ans, je suis la benjamine du comité. J’ai commencé en septembre des études de droit en bilingue à l’Université de Fribourg. Je passe donc mon temps dans le train entre l’uni à Fribourg, la maison à Genève et la famille en Valais. Mais cela n’est pas dérangeant, j’ai toujours adoré voyager pour aller à la rencontre d’autres cultures et découvrir des multitudes d’histoires. Avec le début de l’aventure universitaire, je préfère me concentrer sur mes études et les JLRG pour ensuite rejoindre d’autres associations lorsque la routine sera bien installée. A part voyager, j’adore lire et la photographie. Et j’avoue ne pas pouvoir résister à la gastronomie.
JG : Pourquoi les JLR ?
Louise : Les JLRG prônent l’ouverture. Dans un monde de plus en plus fermé, il est bon de s’attacher à ce qui compte vraiment. C’est-à-dire pour moi accepter l’autre comme il est, l’égalité de traitement et ne pas tomber dans le populisme par facilité afin d’avoir des voix. C’est ce que représentent les JLRG pour moi. Un endroit où retrouver des personnes pragmatiques prêtes à mettre la main à la pâte pour un monde meilleur. Je n’ai pas eu “l’illumination“ un beau jour que je devais rejoindre ce parti en particulier. Après plus d’un an et demi de réflexion, je me suis dit “c’est le bon“! Et depuis, je n’arrête plus !
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Louise : Le comité 2017 est bien différent de celui de 2016. Beaucoup de nouvelles têtes et surtout beaucoup de nouvelles idées. L’année 2016 nous a donné une bonne visibilité dans les médias. Maintenant, à nous de ne pas nous reposer sur nos lauriers et à continuer d’être attractif. Le challenge de 2017 sera d’améliorer notre mobilisation afin de mieux préparer nos membres aux élections cantonales 2018.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Louise : Mon premier intérêt pour la chose politique fut pour l’égalité de traitement. Si l’initiative populaire pour un congé paternité aboutit, les JLR devraient pouvoir se positionner de manière libérale sur ce sujet. Nous avons écrit en 2016 un papier de position sur le congé parental. Pour ce qui est de notre section cantonale, j’aimerais vraiment améliorer la mobilisation. Nous sommes peut-être la plus grande jeunesse du Canton, mais il faut sans cesse innover afin de s’améliorer et développer des projets d’ampleur de plus en plus grande. Je me réjouis d’en apprendre toujours plus sur la communication. Car un bon politicien sait communiquer et c’est ce que je veux transmettre à nos membres.

DIEGO TABOADA, TRÉSORIER
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Diego Taboada : J’ai 21 ans et suis étudiant en 2e année de bachelor en science politique à l’université de Genève. Né à Genève, j’ai vécu toute mon enfance dans la commune de Confignon.
En dehors de mon engagement dans le comité des JLRG, je fais partie du comité du PLR de Confignon. Je suis également actif dans une association de promotion et d’engagement citoyen dans ma commune, ou encore dans l’association des étudiants pour l’étude la philosophie libérale à l’UNIGE.
Je suis par ailleurs membre d’un club de football, le Lancy FC, dans lequel j’entraîne une équipe de jeunes de 14-15 ans.
JG : Pourquoi les JLR ?
Diego : L’idéologie et les valeurs prônées par le parti libéral-radical sont celles qui me correspondent le plus ; la réflexion centrée sur l’individu et ses libertés permettent l’épanouissement individuel mais également le progrès. En plus de ces valeurs, c’est la capacité du parti à être une force de proposition et de trouver les meilleures solutions possibles qui m’attire.
J’ai également rejoint les JLR car j’ai tout de suite été séduit par les différents événements organisés autour de thématiques variées et bien sûr pour la bonne ambiance qui y règne !
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Diego : Même si les JLRG sont relativement jeunes, nous sommes la plus grande jeunesse du canton. Le chemin parcouru par les comités précédents est remarquable. Il nous faut donc consolider le travail, réussir à mobiliser un maximum de membres et continuer d’attirer des jeunes de divers horizons.
En 2017, je vois un parti présent sur la scène politique et médiatique et actif dans les différents débats d’actualité genevois, avec en ligne de mire l’élection au Grand Conseil en 2018.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Diego : J’aimerais pouvoir lutter contre l’abstentionnisme des jeunes et les réconcilier avec la politique par l’organisation de débats et discussions dans les écoles secondaires par exemple.
Je souhaiterais également promouvoir les idées libérales chez les jeunes par des actions concrètes et à travers le débat, pour que les jeunes se rendent compte des valeurs humanistes et progressistes de notre parti.

JACQUES DOUZALS, SECRÉTAIRE
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Jacques Douzals : J’ai 28 ans et, après avoir effectué mes études de droit en bilingue à l’Université de Fribourg puis en Allemagne et en Angleterre et enfin à Genève, je suis actuellement avocat stagiaire et doctorant. Un de mes centres d’intérêt est la musique – plus particulièrement la musique baroque; je vais à des concerts et joue du piano dès que j’en ai le temps. Une autre de mes passions est d’apprendre des langues étrangères, afin notamment d’avoir accès à d’autres cultures. J’ai obtenu une maturité classique et j’apprends actuellement l’hébreu.
JG : Pourquoi les JLR ?
Jacques : J’ai choisi de rejoindre les JLR car je me suis toujours senti proche des idées et des valeurs défendues par les JLR et le PLR. Parmi ces valeurs figurent plus particulièrement celles, humanistes, de responsabilité individuelle et de solidarité. Une autre raison qui m’a amené à adhérer aux JLR est que les jeunes libéraux-radicaux viennent d’horizons très différents et sont très actifs, ce qui permet ainsi à tous les jeunes qui partagent nos idées de faire entendre leur voix.
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Jacques : Durant cette année aux enjeux importants et menant aux élections cantonales de 2018, j’espère que nous réussirons à contribuer au débat public et à augmenter notre mobilisation et notre présence auprès de la population. Plusieurs votations cruciales, en particulier celle portant sur RIE III, auront des conséquences importantes pour notre génération et celles à venir; les JLR se devront dès lors d’être particulièrement actifs cette année.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Jacques : Outre la campagne pour RIE III, deux projets me tiennent particulièrement à cœur. Le premier projet consiste à créer une commission travaillant sur les sujets dits de société en général, et sur les questions d’égalité en particulier. Les sujets traités seraient variés (égalité homme-femme, droits LGBTI, lutte contre le racisme, l’antisémitisme et l’islamophobie, etc.). Aucune commission du PLR ou des JLR ne traitant actuellement de ces thèmes, cela permettrait d’ouvrir de nouvelles perspectives.
Je trouverais également particulièrement intéressant d’organiser une conférence sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne; celles-ci touchent nos membres de près, comme nous l’avons constaté lors de l’arrêt du programme Erasmus suite à l’acceptation de l’initiative contre l’immigration de masse, et 2017 sera marquée par des discussions sur plusieurs de ces objets, telle l’initiative RASA. Des présentations et des débats avec des intervenants de divers horizons permettraient de pouvoir mieux appréhender ces sujets dans toute leur complexité.

RIM FARSSI, RESPONSABLE ÉVÉNEMENTS ET LOGISTIQUE
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Rim Farssi : Je m’appelle Rim Farssi, j’ai 25 ans et je suis active dans le secteur financier et entrepreneurial. Je travaille étroitement avec des start-ups en conseil, ainsi qu’en business developpment. Auparavant, j’ai travaillé avec des consultants financiers en Wealth Management, mais aujourd’hui mon objectif est de me tourner vers l’entreprenariat comme choix de carrière. J’ai une formation universitaire en économie et en Business Administration. Parallèlement, le théâtre et la littérature sont des activités que j’adule particulièrement et l’horlogerie me passionne considérablement.
JG : Pourquoi les JLR ?
Rim : Je partage les mêmes valeurs et la même vision que les JLR, c’était donc une évidence. Les JLR attirent l’attention sur l’importance d’un système économique libéral. Parmi les valeurs fondamentales des JLR: le libéralisme, sans cela, un état de droit ne peut croire et assurer sa prospérité. A ce titre, les JLR s’impliquent profondément dans la vie politique et cela à différents niveaux. La jeunesse PLR est aussi la plus nombreuse et la plus active du canton; ceci est dû au dynamisme de l’ancien comité et à leur dévouement total durant leurs mandats.
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Rim : Au Grand Conseil, pourquoi pas? (Rires) Le futur des JLRG sera défini par les membres du comité, mais aussi par les membres actifs au sein des JLRG. Ces dernières années, notre présence médiatique était forte, et nous continuerons sur cette voie. Etant donné la vigueur et la dévotion des membres, j’estime que dans un an nous aurons réalisé plusieurs projets qui nous permettront de nous rapprocher de nos électeurs. Nous désirons aussi sensibiliser plus de jeunes à la vie politique et économique des cantons et de la Confédération. Des collaborations avec des entreprises seraient également idéales et très bénéfiques pour notre présence dans le domaine économique.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Rim : Très certainement l’entreprenariat et son développement dans le canton de Genève. J’aimerais contribuer à ce que nous puissions défendre les intérêts des jeunes entrepreneurs et des moins jeunes. L’essor et le bien-être de l’individu, ou de la société de manière globale, dépendent de la création et du progrès. Dans cette optique-là j’aimerais encourager de potentiels candidats à des carrières indépendantes comme les jeunes ou les mères de famille qui ont souvent beaucoup de barrières à l’entrée.
La question de l’égalité des chances est aussi une cause pour laquelle je souhaiterais m’investir, car elle rejoint étroitement mon projet premier. Ainsi, en travaillant ensemble, de très belles choses peuvent être réalisées.

STEFANO BELLINGERI, RESPONSABLE DES MEMBRES ET IT
Jeune Genevois (JG) : Si tu devais te décrire en quelques mots ?
Stefano Bellingeri : gé de 25 ans, après avoir fait mon droit à Milan, j’ai fait mon service militaire dans les troupes sanitaires et ai obtenu le grade de lieutenant. Cette année, j’ai terminé mes jours de service, en tant que civiliste, au sein du Bureau de l’intégration des étrangers. Actuellement, je prépare un diplôme en analyse financière. Côté passions, il y a le football (j’ai entraîné à peu près toutes les catégories de jeunes au FC UGS), sans oublier les voyages (Japon, Etats-Unis, Asie du Sud-Est, Inde, etc.).
JG : Pourquoi les JLR ?
Stefano : J’ai choisi les JLRG, parce que c’est devenu au fil du temps une évidence. En effet, j’ai attendu la fin de mes études avant de m’engager politiquement et ce, afin d’avoir un solide bagage de connaissances théoriques et juridiques. Je suis convaincu que les valeurs libérales-radicales sont encore aujourd’hui un moteur de changement de notre société dans le but de responsabiliser chacun de ses acteurs.
JG : Où vois-tu les JLRG dans un an ?
Stefano : Dans un an, les JLRG resteront la première Jeunesse du canton aussi bien par le nombre d’adhérents que par l’impact des différentes campagnes qui véhiculeront nos idées. Être incontournable sur la nouvelle scène politique genevoise, c’est l’objectif à court et moyen terme.
JG : Quels projets en particulier te tiennent à cœur ?
Stefano : Cette année, nous allons devoir affronter un vote sur RIE III que nous devons absolument gagner pour la bonne santé de notre économie. C’est l’évènement le plus important de ce début d’année 2017. A la suite de quoi, je m’investirai particulièrement sur les questions de la « free school », de la sous-traitance des tâches policières ainsi que de l’efficience et de l’efficacité de l’action publique.