
EDITO
Le 22 janvier 2010, les Jeunes Libéraux ont fusionné avec les Jeunes Radicaux à Genève. Un an avant le parti mère, afin de dynamiser le processus de la conjonction des forces dans notre République initié en 2009 au niveau national.
Presque une décennie plus tard, c’est toute une génération qui a grandi en ne s’identifiant plus à une des deux unités fusionnées, mais en tant que représentants du PLR. À l’époque, la jeunesse nous a donné l’impulsion – non pas la plus décisive, mais décisive quand même – de combler les fossés qui existaient depuis plus d’un siècle et de mettre de côté les contradictions ostensiblement affichées qui ne correspondaient pas aux contradictions idéologiques réelles. C’est précisément en connaissance de cette dimension historique que les jeunes politiciens de l’époque ont donné l’impulsion nécessaire aux partis mères pour concrétiser enfin leur mariage.
Afin de non seulement organiser structurellement une famille politique, mais également pour la remplir de vie, il fallait une étincelle. Ce sont les jeunes, encore fidèles à leurs idéaux – car ils ne sont pas encore dans une position où il faut assumer une responsabilité au plan poli-tique et par conséquence créer des majorités et des compromis viables – qui se sont avérés être le modèle à suivre.
Aujourd’hui encore, notre parti a besoin d’une relève qui ne reste pas prise au piège d’un esprit partisan. Les fossés auxquels fait face le parti actuellement ne sont plus dus aux clivages historiques. En tant que nouveau président des Jeunes Libéraux-Radicaux Genève, je tiens à ce que notre voix soit entendue au sein du parti, car nous sommes encore trop jeunes pour avoir participé à la guerre des tranchées interne au parti. Jeunes, mais pas inexpérimentés. Dans nos rangs se trouvent ceux-ci-mêmes qui constituent la jeunesse responsable au sein de la population. Des jeunes responsables envers leur famille, leur commune et leur travail. Notre parti représente les intérêts des jeunes travailleurs qui commencent à peine leur carrière professionnelle et politique.
Nos candidats au Conseil national en sont le parfait exemple. Chacun d’entre eux est engagé dans sa communauté et possède une solide expérience en politique communale. L’esprit entrepreneurial est également évident et est l’expression de notre philosophie libérale. Notre campagne veut être la voix de cette partie de la population qui, malheureusement, est trop souvent sacrifiée sur l’autel du com-promis politique à Berne.
Lors de mon arrivée à Genève pour mes études après mon « paiement de galons » en tant que tout jeune lieutenant, j’étais déjà fortement impliqué chez les JLR Suisse. Fort d’une expérience au sein de deux comités de Jeunes Radicaux (Argovie et Bâle-Ville), il était tout naturel pour moi de poursuivre mon engagement politique chez les JLRG.
J’ai évidemment toujours été attiré par les idéaux portés par le parti : la liberté, bien sûr, mais aussi la responsabilité. Sa propre responsabilité, mais aussi celle de sa famille, de son environnement et de son propre impact sur la société.
Par ailleurs, en tant qu’étudiant en histoire arrivant à Genève, mon intérêt s’est tout de suite porté sur le lien entre notre parti, les « pères fondateurs » de la révolution fazyste en 1846 et ceux de la fondation de la Confédération libérale moderne en 1848. Ce sont des raisons fondamentales parmi tant d’autres qui me poussent à m’engager pour la cause libérale-radicale : le « Sonderfall » helvétique et son succès nécessitent une constante consolidation de la base qui a permis son succès.
Les JLRG représentent pour moi bien plus qu’une assemblée de personnes avec qui je partage plus ou moins les mêmes idées. En effet, faute d’ancrage familial à Genève, c’est au sein du parti que j’ai pu rencontrer des gens qui sont ensuite devenus mes amis.
Mais venons-en aux faits : je ne suis pas de ceux qui flânent. Moi, j’agis. Je représente bien la devise de ma famille : « Tausend täten, niemand tut ». Mille feraient, personne ne fait. Ceux qui me connais-sent savent que je me distingue non seulement par ma capacité à toujours proposer de nouvelles idées et par mon attrait pour les résultats concrets, mais également par le fait que je suis toujours à la re-cherche de nouveaux défis et de nouvelles responsabilités, au travail ou dans les diverses associations dans lesquelles je suis actif. Vous l’aurez compris, je préfère les actes à la parole.
De par mon attachement à l’association et mon désir d’assumer des responsabilités, je ne voyais qu’une seule manière de poursuivre mon engagement pour le parti : me présenter à la présidence. C’é-tait aussi une manière pour moi de rendre aux JLRG, par mon engagement et mon travail, ce qu’ils m’ont apporté.
En tant que jeunesse du plus grand parti gouvernemental du canton, nous avons du potentiel pour ac-complir de grandes choses. Il suffit d’en avoir envie. Et personnellement, j’en ai très envie.
Thomas Juch
Président des JLRG

FABIEN GROGNUZ, VICE-PRÉSIDENT
Lors de la dernière assemblée générale des Jeunes Libéraux-Radicaux, j’ai été élu au sein du comité et occupe le poste de Vice-Président. Notre parti est jeune et dynamique et ose sortir des sentiers battus sur des thématiques d’actualité et n’hésite pas à lancer des initiatives ou des référendums, ce qui démontre une forte implication des jeunes.
Les valeurs qui m’ont fait adhérer aux JLRG sont la responsabilité individuelle et la liberté. Ces dernières guident mon engagement en politique. Elles doivent être rappelées de manière régulière à nos opposants politiques qui souhaitent un très fort niveau d’interventionnisme et légiférer à tour de bras.
Cette année, les JLRG lanceront une liste de six candidats de qualité pour le Conseil national. Pour faire suite à mon expérience très positive de 2015, je souhaite me relancer et apporter mon expérience et des idées novatrices.
Je suis élu au Conseil municipal de Meyrin depuis décembre 2014. Cet engage-ment m’a permis de mieux connaître ma commune et de me rendre compte de la complexité des dossiers qui sont traités par le délibératif. Les objets ont un impact direct sur la vie des habitants.
En 2016, le PLR Meyrin m’a proposé de devenir membre du bureau. Je suis actuellement deuxième vice-président du Conseil municipal, et j’espère un jour en devenir le président. Je souhaite me réengager pour un nouveau mandat en 2020.
Au niveau professionnel, après un Bachelor en économie d’entreprise obtenu à la Haute École de Gestion de Genève, je travaille actuellement à la Centrale de compensation, organe qui s’occupe des prestations AVS et AI pour les Suisses de l’étranger.

MAXIME PROVINI, VICE-PRÉSIDENT & REDACTEUR EN CHEF JEUNE GENEVOIS
J’ai commencé la politique en 2011 en faisant campagne sur la commune de Vandœuvres. Malheureusement non élu, j’ai néanmoins trouvé cette expérience formidable. Trois années plus tard, en janvier 2014, j’ai rejoint le Conseil municipal en tant que vient-ensuite. C’est ainsi que, tout naturellement, j’ai refait campagne en 2015 et ai cette fois-ci été élu.
Ces deux premières expériences poli-tiques me firent découvrir un monde qui m’était jusqu’alors méconnu et j’ai ainsi pu comprendre et participer au bon fonctionnement d’une commune dans notre si beau pays. En parallèle de ces expériences politiques, j’ai entrepris en 2013 un Bachelor en International Business Management à la Haute École de Gestion, Bachelor que j’ai suivi à temps partiel afin de pouvoir démarrer une activité en parallèle de mes études. J’ai ainsi eu le plaisir de commencer à travailler pour une société familiale active dans le domaine médical. Au terme de mon Bachelor, en juin 2017, j’ai augmenté mon taux d’activité à 80 % pour cette même société afin de démarrer un projet fastidieux ; le changement complet du logiciel de gestion informatique de la société. J’ai été chargé de mettre en œuvre un tout nouveau programme qui a permis à l’entreprise de moderniser ses procédures et d’augmenter la qualité et la performance du travail fourni.
C’est seulement en octobre 2017 que j’ai rejoint le Parti Libéral-Radical, après avoir déménagé en ville de Genève et avoir donc quitté mon poste de conseiller municipal à Vandœuvres. Souhaitant rester proche de la politique, j’ai décidé de rejoindre un parti et j’ai choisi le PLR car c’est celui qui représente le mieux mes valeurs et mes principes. Cette dernière année fut intense ; j’ai accepté le défi ambitieux de créer ma propre société avec des amis, une société qui a pour but d’importer du vin afin de le proposer sous forme de sélections auprès de restaurateurs et de particuliers. Pourquoi sélection ? Car n’étant pas des professionnels du vin, ni moi, ni aucun de mes associés, nous n’avons aucune prétention et souhaitons rester humbles en nous positionnant comme des explorateurs de vins, en quête de pépites, de cet or rouge, blanc et rosé qui nous tient tant à cœur.
Avec toutes ces choses, il n’en manquait plus qu’une autre ; pouvoir me réinvestir pleinement en poli-tique, chose faite depuis le mois de décembre où j’ai eu le plaisir d’être élu au sein du comité des Jeunes Libéraux-Radicaux genevois. Je me porte également candidat aux élections fédérales et suis impatient de pouvoir vivre cette campagne qui s’annonce, j’en suis certain, passionnante.

BERNARD WYSSA, TRESORIER
Je m’appelle Bernard Wyssa, j’ai adhéré au PLR à la fusion en 2011. De retour au sein du comité des Jeunes Libéraux-Radicaux, j’assume aujourd’hui la tâche de trésorier. Après des études d’ingénieur à la HES HEPIA Genève, j’ai eu la possibilité de continuer mes études au Canada à HEC Montréal.
Fort de ces formations, j’ai eu des opportunités de travailler en tant que gestionnaire industriel à Montréal. Par la suite, j’ai continué mon par-cours professionnel à Toronto puis en Floride. J’ai apprécié être au cœur des opérations d’une grande entreprise, dé-couvrir différentes conditions et cadres de travail avec notamment une grande flexibilité de l’emploi qui améliore la vitesse décisionnelle et donne plus de chances aux jeunes de faire leurs preuves dans un environnement compétitif, constater la réalité de l’économie avec les difficultés qui lui sont propres.
Enfin, j’ai énormément appris au contact de mes ouvriers souvent de bonne volonté et des négociations difficiles face à un syndicat particulièrement austère. Une preuve supplémentaire de la réussite du système suisse qui met en avant le consensus et la paix du travail. Ces cinq années passées à l’étranger m’ont permis d’avoir une représentation plus globale, d’avoir du recul sur une multitude de situations et d’explorer quelques problématiques d’un angle différent
J’ai aussi pu développer mes points de vue sur plusieurs sujets grâce à la découverte d’une société avec des intérêts et des modes de fonctionnement variés : un fort ancrage de l’égalité hommes/femmes, une autre approche de la mondialisation, une autre vision de l’immigration, d’autres approches des systèmes de santé ou d’éducation, une liberté individuelle importante ainsi qu’une responsabilité individuelle et collective plus élevée.
De retour à Genève, je souhaite m’investir dans ma commune, le Grand-Saconnex, ainsi que dans des sujets qui m’intéressent tel que l’aménagement, la mobilité, les nouvelles technologies, la défense des libertés individuelles ou l’économie du canton.

LOUANA BLIDI, RESPONSABLE RESEAUX SOCIAUX
Membre des JLRG et du PLR depuis janvier 2018, cela fait déjà un an que je me suis engagée dans la vie politique gene-voise. Née à Genève et ayant grandi en voyant évoluer cette ville, je me sens particulièrement concernée par les enjeux et les problématiques auxquels doit faire face notre canton : croissance démographique, mondialisation, globalisation, changements climatiques, éducation, sé-curité, chômage, santé, etc.
Née le 4 mai 1993 à la Clinique des Grangettes, j’ai effectué l’ensemble de mon parcours scolaire obligatoire sur le canton de Genève. Originaire de Collonge-Bellerive, j’ai un parcours scolaire que l’on peut qualifier d’« atypique ». En effet, étant de nature curieuse et particulièrement active, j’ai de l’intérêt pour de nombreux domaines d’activités : musique, art, histoire, gastronomie, urbanisme, littérature, finance, droit, psychologie, politique, géographie, biologie, astronomie, sport, etc. Choisir ma voie n’a donc pas été chose facile et ma soif d’apprendre ne fait que d’augmenter avec les années. Aujourd’hui titulaire d’une maturité professionnelle commerciale, je suis bilingue français-italien et parle couramment l’anglais. J’effectue en ce moment ma dernière an-née de « Bachelor d’Architecture Civile » et j’enseigne dans mon temps libre le solfège et le piano (suite à l’obtention de mon diplôme au Conservatoire de Musique de Genève)
Mes autres passions, je les vis dans mon temps libre. J’ai pratiqué la danse et l’équitation pendant de nombreuses années, le chant et la cuisine également. J’ai plaisir à continuer de développer ma culture générale en suivant à la fois les actualités politico-économiques, en assistant à des séminaires, des expositions, en regardant des reportages divers et variés, mais aussi et surtout, en lisant. La littérature ancienne est pour moi une façon de mieux appréhender la société d’aujourd’hui, car en prêtant attention aux discours, on réalise que certaines problématiques sont encore d’actualité et que de nouvelles sont le résultat d’une régression.
À travers mes expériences professionnelles en banque (à la salle des marchés de l’Advisory WM) ou encore en assurance (par la gestion de portfolio client), j’ai notamment développé des compétences en matière de comptabilité, de gestion informatique de logiciels, de contact à la clientèle et de droit. J’ai aussi appris à gérer le stress et pris conscience de bon nombre de choses en matière de psychologie du travail et de fonctionnement de multinationales.
Aujourd’hui membre du comité, je compte bien apporter une nouvelle dynamique au sein des JLRG et m’impliquer pour inculquer passion et dynamisme au PLR par la mise en œuvre d’actions concrètes : initiatives, référendums, etc.

DAVIT GHUKASYAN, EVENEMENTIEL & LOGISTIQUE
D’abord simple observateur de la vie poli-tique, j’ai rapidement ressenti le besoin de m’investir de manière plus active. Ainsi, en 2015, j’ai intégré les JLRG, le PLR Genève ainsi que mon parti communal, à savoir le PLR Meyrin-Cointrin, que je préside depuis novembre 2018.
En m’engageant au sein du comité des JLRG, je souhaite davantage défendre les libertés individuelles, participer à mettre en place un cadre prospère pour les entreprises ainsi que sensibiliser la population quant à l’importance des nouvelles technologies et à l’innovation en général.
Néanmoins, pour moi, ce qui est crucial, c’est l’implication des jeunes à la vie poli-tique et leur abstentionnisme. En effet, la participation des jeunes aux votations ainsi qu’aux élections est tristement faible mal-gré le fait qu’une grande partie des décisions les concerne directement et à court terme. Il est donc pour moi primordial d’informer les jeunes à travers des instruments actuels, et ce, de manière plus simple.
En sus, la sensibilisation des jeunes aux sujets politiques ou, comme je la nomme souvent, l’éducation politique des jeunes, constitue le pilier de base d’une démocratie responsable puisqu’elle permet, à long terme, d’effectuer des choix réfléchis ainsi que fondés.
Ma formation à l’université de Genève a débuté par la faculté de droit. Puis, ayant toujours eu l’esprit entrepreneur, j’ai fait le choix de me réorienter en économie et management, domaine de prédilection et pour lequel j’ai toujours éprouvé de l’attrait. Parallèlement à mes études, je travaille également au sein d’un service juridique d’une grande banque suisse et développe ma propre entreprise dans le domaine de la joaillerie, grâce à quoi je peux m’épanouir.
En politique, ma formation ainsi que mon expérience professionnelle me permettent d’avoir un regard plus critique et plus juste du monde réel. Mais encore, ce qui fait ma force, c’est mon empathie, ma loyauté, mon objectivité, mon implication dans les différents projets que je mène, ma capacité d’adaptation ainsi que ma générosité.

CYRILLE DACOROGNA, RESPONSABLE IT & SECRETAIRE
L’année 2018 a été une année remplie de belles expériences et de rencontres enrichissantes pour moi. De belles expériences : d’une part, ayant été tout nouvelle-ment élu au comité 2018 des Jeunes Libéraux-Radicaux Genève, j’ai hérité du poste de l’accueil des nouveaux membres et responsable IT. Au sein du comité, nous avons décidé de créer un nouveau site internet qui a pour but d’améliorer notre communication et notre visibilité et j’ai été désigné pour le mettre en place.
Pour ce faire, j’ai contacté nos élu-e-s, nos anciens présidents et des membres des JLRG pour leur demander des témoignages de leur mandat ou de leur expérience dans la politique. C’est donc avec la contribution de l’ensemble de ces personnes que le site se construit petit à petit afin de créer une plateforme de communication dynamique et forte à l’image de notre engagement. Le site a été mis en ligne dans le courant du mois de janvier.
D’autre part, j’ai été élu pour siéger au conseil de la fondation immobilière de droit public Emile Dupont durant la législature 2018-2023. Je m’occupe de la gestion de deux projets de logements HBM et la collaboration au sein de la fondation me permet d’aborder des aspects nouveaux de la construction, domaine dans lequel j’exerce. Siéger au sein de cette fondation est aussi une belle opportunité de rencontrer des personnes enrichissantes et de différents horizons politiques. Au-delà de mon réel intérêt pour la politique, j’exerce le métier d’architecte depuis 2015 dans un bureau reconnu à Genève. Je viens de terminer un chantier de 250 logements et m’attèle actuellement à la construction prochaine d’un projet de trois immeubles de logements en ville de Genève.
C’est un métier passionnant et qui est en lien constant avec des thématiques sociétales fortes et actu-elles. J’apporte un intérêt tout particulier à la construction de PPE, au développement du secteur du PAV et également à la réhabilitation de la pointe de la Jonction.
Ces différents engagements, que ce soit au niveau professionnel ou dans mon temps libre, me permettent de défendre des valeurs libérales fortes et de promouvoir l’esprit entrepreneurial chez les jeunes. Ces engagements sont également l’opportunité d’agir concrètement dans le développement de la société. Durant cette année 2019 et avec ma réélection au sein du comité des JLRG, je souhaite accompagner nos six candidats durant leur campagne pour les élections fédérales et préparer les prochaines élections municipales.
NOS CANDIDATS AU CONSEIL NATIONAL

CANDIDAT : MAXIME PROVINI
Présente-toi en quelques lignes ?
Je m’appelle Maxime Provini, j’ai 26 ans et j’habite en ville de Genève. Je m’intéresse à la politique depuis la campagne municipale de 2011 ; j’étais candidat pour la commune de Vandoeuvres lors de cette dernière et, depuis, mon intérêt pour la politique n’a fait que grandir. Je souhaite représenter la nou-velle génération dans notre pays ; je pense qu’il est essentiel d’avoir de jeunes élus à Berne. Avoir de jeunes élus, c’est garantir que toutes les générations seront représen-tées au parlement et je pense que c’est essentiel pour le bon fonctionnement et, surtout, le développement et le futur de notre pays. Rappelons que les décisions prises aujourd’hui seront les lois de de-main.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Pour moi, un des enjeux primordiaux de la Suisse, c’est la stabilité de notre pays. Notre pays est stable : chômage bas, croissance soutenue, innovation, recherche, etc. L’enjeu est clair : préserver cette stabilité. Pour moi, cette dernière est le pilier qui permet de travailler sur les problèmes structurels et de fonds tels que les primes d’assurance-maladie, le chômage des jeunes et de personnes proches de la retraite. Dans un monde aussi globalisé que le nôtre, il apparaît aussi évident qu’il est capital de favoriser et faire perdurer les échanges, l’ouverture et les bonnes relations avec nos voisins d’Europe et d’ailleurs. Un autre pilier essentiel pour préserver notre stabilité concerne l’enseignement. La Suisse est reconnue mondialement pour la qualité de son enseignement ; il est primordial de soutenir celui-ci et de faire en sorte que notre pays reste dans le haut du classement.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
J’aimerais particulièrement que les jeunes participent plus à notre vie politique. J’aimerais trouver des mesures pour les mettre en avant, en organisant des débats entre jeunes élus et anciens élus par exemple. Il est aussi essentiel de faire la promotion de plateformes telle qu’easyvote.ch ou encore smartvote.ch ; ces plateformes sont extrêmement ludiques et permettent à des jeunes, et moins jeunes aussi bien entendu, de pouvoir se retrouver plus facilement dans notre univers politique. On a aussi récemment vu ce qui préoccupe ma génération : le climat et l’environnement. Je pense que la Suisse a largement les capacités de faire encore mieux que ce qu’elle fait aujourd’hui ; maintenant, il faut réfléchir et trouver les bonnes mesures. Je pense qu’il faut également s’inspirer de ce que d’autres pays font de bien ou de moins bien et en tirer les conclusions. La Suisse est ambassadrice de beaucoup de choses dans le mon-de ; pourquoi ne deviendrait-elle pas un exemple pour les défis climatiques ?

CANDIDAT : DARIUS AZARPEY
Présente-toi en quelques lignes ?
Je suis arrivé en Suisse âgé d’une dizaine d’années. Entre la ville de Genève et Collonge-Bellerive, j’ai appris à faire de l’engage-ment politique et associatif d’abord un vecteur d’assimilation, puis un devoir citoyen, conscient de la chance qui m’était donnée de vivre dans la plus grande des petites villes du monde.
Depuis près de huit ans, le PLR me permet de porter et d’appeler à porter les couleurs de la liberté et de la responsabilité.
De la présidence des Jeunes Libéraux-Radicaux à la vice-présidence du Conseil municipal de Collonge-Bellerive en passant par le Comité directeur du PLR Genève, j’ai eu la chance de trouver au parti soutiens et famille. Aujourd’hui, j’occupe la fonction de Directeur exécutif adjoint à la Chambre de Commerce Iran-Suisse.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Demain, le frein à la hausse des primes ne sera qu’une étape. La maîtrise des dépenses publiques, longtemps menée par le PLR, devra être assurée. Elle permettra à la Su-isse de rester un pôle d’attractivité pour les contribuables et pour leur capacité d’innovation. La densification et l’étalement maîtrisé devront permett-re la création de logements, enjeu majeur du développement de notre canton. La combinaison du développement de l’offre de transports publics et de grands projets tels que la nécessaire traversée du lac représente à elle seule un vecteur essentiel de la lutte pour le climat. Je veillerai personnellement à continuer sans relâche cette lutte, qui, par sa seule existence et par son impact sur la vie des générations à venir, rappelle fidèlement le credo de la campagne au Conseil National que j’ai dirigée en 2015 : Jeunes d’aujourd’hui, société de demain.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
L’année 2018 s’est achevée sur deux succès : la récolte de signatures pour l’initiative sur le don d’organes, par sa portée et par son aboutissement, a représenté et représentera encore lors de la campagne à venir un projet primordial. Le refus de l’initiative sur le mitage du territoire est aussi une grande source de satisfaction, tant la campagne menée a dirigé l’agenda.
Aujourd’hui, aux côtés d’acteurs du domaine médical, j’ai à cœur de faire plus que d’appeler au frein à la hausse des primes. Bonne ou seulement constructive, une solution devra émerger. Même imminente, son arrivée serait déjà en retard, tant les coûts des assurances-maladies représentent une préoccupation majeure pour les Genevois. Je ferai de cette campagne sa source.

CANDIDAT : LISA MAUDRY
Présente-toi en quelques lignes ?
Je m’appelle Lisa Maudry, j’ai 31 ans et je suis Genevoise de naissance et colognote depuis près de 25 ans. J’étudie le droit et les mathématiques. J’aime le hockey et j’espère que Servette jouera les plays off. Depuis toute petite, je savais que je voudrais un jour représenter les couleurs du PLR. Et c’est avec une grande joie que je me présente pour ma première campagne au conseil national sur une liste des jeunes PLR. Je crois en nos valeurs, en notre motivation et en notre engagement. C’est notre devoir de mobiliser les jeunes à voter ; il y a beaucoup trop d’abstention dans cette population qui est pourtant l’avenir et nous allons essayer de remédier à cela.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Je pense que nous devons repenser le système ; fini le credo « métro, boulot, dodo ». Il faut que les gens puissent être mobiles, travailler depuis chez eux par exemple. Il faut trouver une solution pour un congé paternité qui soit intéressante pour les futurs pères et pour les PME, continuer à promouvoir l’essence des PME et garder l’attractivité de notre pays pour les multi-nationales qui apportent de l’emploi et donc continuer une politique d’aménagement du territoire qui soit saine et productive, et enfin, pour ma part, s’opposer à une entrée de la Suisse dans l’Union européene.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
Porter la voie genevoise à Berne est un enjeu de taille. Notre canton a une configuration bien particulière par rapport au reste de la Suisse : chômage surtout chez les jeunes et les plus de 50 ans, prime d’assurance-maladie trop chère, ou, ne nous le cachons pas, le problème des frontaliers. Mais il y a aussi des projets de plus grande envergure : je m’attache particulièrement à la formation et la recherche, afin qu’elle soit digne de notre pays. Nous avons des centres mondiaux de recherche (EPF, CERN, Université, …) ; nous devons en faire un atout face au reste du monde et il faut suffisamment de fonds pour ces derniers. La Suisse doit être le laboratoire du monde. Et elle en a la capacité.

CANDIDAT : FABIEN GROGNUZ
Présente-toi en quelques lignes ?
Je suis membre des JLRG depuis la fusion. J’ai suivi le parti de manière passive ces dernières années, et je désire m’engager de manière plus active, maintenant. Je suis Conseiller municipal à Meyrin depuis décembre 2014. Je souhaite renouveler mon mandat en 2020, dans ma Commune. Je suis actuellement 2ème vice-président du Conseil municipal. Fin décembre 2018, j’ai été élu vice-président et j’occupe, au sein du Comité des JLRG, le poste de vice-président. Au niveau professionnel, après des études au sein de la Haute École de Gestion de Genève, je travaille à la Centrale de Compensation, organe qui s’occupe des rentes AVS et AI pour les Suisses de l’étranger.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Je pense que l’un des enjeux principaux de demain est l’accès à l’emploi des jeunes actifs, pour que ces derniers ne commencent pas leur carrière professionnelle par un passage par le chômage. Il faut mettre en place des formations qui répondent aux be-soins des entreprises et qui permettent à ces jeunes actifs de contribuer au développement de notre société et de s’y impliquer. Et, pour parler de sujets qui concernent l’ensemble de la population, nous devons réfléchir à un système AVS qui permettrait aux futures générations de retraités de vivre aussi bien que leurs aînés.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
Je pense tout d’abord à la formation des jeunes ; notre système actuel ne valorise pas assez les formations professionnelles. L’apprentissage fait partie intégrante de notre système éducatif.
Par ailleurs, il faut intéresser la jeune génération à la chose publique pour que celle-ci ait l’envie de s’investir pour les causes qui lui sont chères.

CANDIDAT : NICCOLO GORI
Présente-toi en quelques lignes ?
Je m’appelle Niccolò Gori. J’ai 24 ans, et suis en ce moment en train de terminer mes études de droit à l’Université de Genève ; il ne me reste en effet que l’École d’Avocature à passer. Mes passions sont entre autres la musique, principalement celle des siècles passés, la pêche, le sport et, surtout, le jazz.
Je suis engagé depuis le mois de mars de l’année passée dans le Conseil Municipal de Vandoeuvres, engagement que je prends très à cœur, et dans lequel je m’investis beaucoup. Je suis également depuis quelques années chez les jeunes libéraux radicaux, parti on ne peut plus dynamique qui m’apporte beaucoup, que cela soit au niveau humain mais aussi idéologique.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Selon moi, le principal enjeu politique est de définir une ligne de conduite que se doit d’adopter la Suisse vis-à-vis des autres pays, et, notamment mais surtout, vis-à-vis de l’Union européenne.
Nous semblons oublier que la neutralité suisse a toujours été et doit toujours rester un compromis, c’est-à-dire une action qui nécessite des concessions réciproques.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
Étant relativement impliqué dans la chose politique au niveau du canton de Genève, j’estime qu’il faudrait d’avantage accorder de l’importance dans les domaines suivants : la mobilité, l’expansion démographique des villes sur les campagnes, mais aussi s’attarder sur l’ampleur que continuent à prendre les nouvelles technologies, comme par exemple les crypto monnaies, l’enjeu étant de trouver une réglementation adaptée entre sécurité juridique et attractivité du marché suisse.

CANDIDAT : MATTHIEU STEINER
Présente-toi en quelques lignes ?
Né à Genève en 1985, j’ai toujours vécu au Grand-Saconnex. Après des études d’architecture à l’École d’Ingénieurs de Genève, dont j’ai été diplômé en 2006, puis avoir obtenu un master en 2009, j’ai fondé mon bureau d’architecte en 2010 et suis toujours actif comme architecte indépendant. Très tôt, mes centres d’intérêt et ma formation m’ont appris que le savoir-faire et l’indépendance d’esprit sont importants pour se confronter au monde qui nous entoure et en comprendre les enjeux. Mon engagement politique émane du souhait de prendre part aux processus qui font avancer notre communauté. Depuis 2015, je siège au Conseil Municipal du Grand-Saconnex, dont je suis actuellement secrétaire du bureau. Et, depuis 2017, je préside l’association PLR de la commune.
Quels sont les enjeux de demain pour la Suisse ?
Maintenir notre cohésion face aux pressions extérieures et à la machine législative de l’Union européenne. Les positions se crispent et notre parti se doit de défendre tant nos valeurs que nos intérêts. Sans cela, nous laissons le terrain à des adversaires plus extrêmes. Il est aussi crucial de parvenir à remettre en question des modèles qui ont fonctionné, qui fonctionnent toujours pour certains, mais dont nous percevons les limites dans le contexte actuel. Par exemple « No Billag », qui n’a pas su montrer que réformer ne signifie pas détruire. Dans un autre registre, l’initiative « Stop mitage » récemment combattue avec succès montre que des idées extrêmes apparaissent pour faire face aux problématiques sociétales. À nous PLR d’apaiser ces sentiments en trouvant des voies concertées.
Quelques idées que tu souhaiterais développer ?
Rééquilibrer la politique d’accueil et favoriser la formation, l’intégration et la participation à notre économie. En contrepartie, appliquer une fermeté face aux individus qui ne respectent pas nos valeurs. Encourager l’entreprenariat et lutter contre l’assistanat étatique : pas plus d’État, mais mieux d’État. Accompagner les évolutions dont la digitalisation et adapter la législation face aux géants du web.
Lutter contre la parafiscalité telle que la redevance TV ou la taxe au sac. Les citoyens paient des impôts ; il n’est dès lors pas cohérent que d’autres taxes viennent s’ajouter insidieusement sur des services de la vie quotidienne. Ces taxes sont contraires à la logique graduelle des impôts et une charge injuste pour les plus modestes. Travailler à la réduction des déchets et la pollution chimique. Il n’y a pas que l’écologie climatique. Les déchets et les pesticides polluent ici et maintenant nos ressources alimentaires et en eau, notre environnement.